mercredi 9 février 2011

Avant tout, il nous faut une petite présentation :)

Bon Bon Bon, par où commencer  ?

Je vais utiliser ce blog  pour vous "publier" l'histoire que j'ai imaginé sur les Maraudeurs de J.K Rowling. Je n'ai pas encore de titre ...

La partie ci-dessous est écrite pour les personnes qui n'auraient pas lu les livres. Les autres n'ont absolument aucun intérêt à les lire, dans le sens littéral du terme, après s'il veulent, ils peuvent ...
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La Question est : qui sont les Maraudeurs ? 

Vous devez très certainement connaître l'histoire de Harry Potter, et bien les Maraudeurs sont : le père de Harry et ses 3 meilleurs amis Sirius, Remus et Peter

Leurs noms sont James, Sirius, Remus et Peter, et leurs surnoms respectivement Cornedrue, Patmol, Lunard et Queudver. Ce sont eux qui se sont surnommés comme cela, à cause de l'apparence animale qu'ils avaient le pouvoir de prendre (Cerf, Chien, Loup-Garou, Rat). Il avaient la possibilité de se transformer en animaux non pas parce que tous les sorciers le peuvent mais plutôt parce qu'ils avaient appris à le faire (ce fut très dur). Ils le firent pour aider leur ami Lunard (qui lui n'avait aucune possibilité, il se transformait à toutes les pleines lunes en Loup-Garou), à passer des meilleurs moments dans sa peau de "monstre". Pendant leurs escapades mensuelles, ils écrivirent "La Carte du Maraudeur", avec le plan de leur école, des passages secrets qui y amenaient et  qui en faisaient sortir,  et de toutes les personnes présentes à Poudlard (l'école) et de leur mouvements. Ils vécurent à Poudlard entre 1971 et 1978. L'histoire que je commence à écrire se passe en 1976, lors de la 5ème année des garçons. C'est l'année où il doivent passer leur BUSE (un genre d'équivalent magique au Brevet). Il y a 4 grandes maisons à Poudlard : Gryffondor, Serpentard, Poufsouffle et Serdaigle. Gryffondor et Serpentard sont relativement ennemies.

~ James Potter est amoureux de Lily (Evans), celle qui sera la mère de Harry, mais elle non. Ils sont tous les deux à Gryffondor, mais le meilleur ami de Lily, Severus (Rogue) est à Serpentard, et les maraudeurs le détestent.
~ Sirius Black est issus d'une famille qu'on pourrait aujourd'hui appeler "Raciste", c'est à dire qu'elle n'aime pas les personnes qui ne sont pas des sorciers, ou même qui sont "nées-moldues", cet à dire qui sont nées de parents moldus (sans poouvoirs) mais qui sont quand même des sorciers. La famille de Sirius a toujours été à Serpentard, mais lui est le premier à déroger à la règle, il ira à Gryffondor, et en sera plus que fier.
~ Remus Lupin a été mordu à 6 ans par un Loup-Garou, et il restera dans sa condition jusqu'à sa mort. Il est le plus sérieux des 4.
~ Peter Pettigrow est le moins aimé des 4. Le plus froussard, c'est celui qui trahira ses amis pour aller dans les rang du plus "grand mage noir de tous les temps".

Les 4 Maraudeurs sont morts, tous assasinés sauf Peter, qui se fera tuer par sa propre main en argent.
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Bon, excusez-moi pour ces explications maladroites, mais on ne peu pas expliquer 7 livres en un article de blog, donc voilà.

Maintenant, place au "parchemin" !

Évidemment, je suis ouverte à tous reproches, mais aussi tous compliments ;)

mardi 8 février 2011

Mischiefs Managed

PARTIE I
JAMES POTTER

Incipit

James se tenait droit derrière un pilier de la Grande Salle pour ne pas se faire remarquer. Ses sentiments étaient confus. Il éprouvait un certain plaisir à la voir se disputer avec ce Mangemort graisseux mais en même temps il n'aimait pas la voir comme ça. Elle était énervée et au bord des larmes, le visage bouffi par l'émotion, parce que cet idiot qui lui servait de meilleur ami avait osé la traiter de Sang-de-Bourbe, alors qu'elle avait seulement voulu l'aider. Jamais il ne lui aurait parlé ainsi, jamais.
Lily et Severus se dirigeaient maintenant vers les escaliers mouvants. James les suivit et écouta leur conversation : Lui se confondait en excuses et elle ne semblait plus du tout l'écouter. Ils avaient l'air de se diriger vers la salle commune des Gryffondor au 7ème étage. Rogue semblait désespéré, la suivant comme un chien qui réclame sa pâtée, et James en était bien content. Il était par ailleurs tellement absorbé par leur pseudo conversation qu'il ne se rendit pas compte qu'il n'était absolument plus caché. C'est pourquoi, quand Lily passa dans le trou derrière le tableau de la Grosse Dame et qu'elle se retourna pour adresser un dernier regard hautain à Severus, elle ouvrit grand ses magnifiques yeux verts en voyant James les fixant, à moitié caché par la gargouille du palier entre le 6ème et le 7ème étage.
 

lundi 7 février 2011

Mischiefs Managed

PARTIE I
JAMES POTTER

Chapitre 1

James courut pour rattraper Lily dans la salle commune, mais la Grosse Dame l'avait ralentit avec son mot de passe, et quand il entra enfin, il la vit monter les premières marches qui menaient au dortoir des filles. Presque désespéré, il se laissa tomber dans le fauteuil le plus proche et ferma les yeux.

« -POTTER ! » James sursauta et vit Lily devant lui, les mains sur les hanches et mais l'air calmé. Il vit aussi une dizaine de visages tourné vers lui, ou plutôt vers eux.

«  - Evans ! Je... Je … Je suis désolé pour tout à l'heure, c'est juste que vous étiez devant moi, et... et... je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter, voilà.
    -Ah oui, tu n'as pas pu t'en empêcher ? On ne t'as jamais dit que c'était très impoli d'écouter les conversations des autres ? demanda Lily d'un ton glacial.
    -Si je puis me permettre, ce n'était pas vraiment une conversation … C'était plutôt lui qui se lamentait et pleurait dans tes pattes pendant que toi tu faisais semblant d'écouter, répondit James. Et, tu es très belle quand tu t'énerves, tu sais ajouta-t-il. »

Lily se pencha et s'approcha du visage de James. Leurs nez n'étaient qu'à quelques centimètres d'écart, et elle plongea ses yeux dans les siens. Elle susurra :
« N'oublie pas Potter : je préfère le Monstre du Lac à toi ... »
Et elle fit volte-face et monta cette fois pour de bon l'escalier du dortoir des filles. James n'avait pas bougé d'un centimètre, l'image des yeux verts de Lily et de ses cheveux d'un roux foncé restait dans son esprit, à jamais se disait-il...
Il ne savait pas par quel miracle mais il se retrouva quelques instants plus tard, ou peut-être quelques heures, il n'en savait rien, allongé dans son lit à baldaquins. Il ouvrit les yeux lentement et dans un accès de romantisme prit sa baguette dans sa poche et traça dans le bois de son lit les mêmes lettres que celle qu'il avait écrit le matin même sur le brouillon de sa copie de BUSE : « J.L. ». Sa journée avait bien commencé pourtant ! Il s'était levé sans la boule au ventre que tous les autres élèves avaient à l'approche de leur Examen de Défense contre les Forces du Mal, grâce à son expérience du Quidditch. Il avait bien mangé, vu Queudver devenir de plus en plus vert et Lunard lire de plus en plus vite. Il avait bien rit avec Patmol en voyant Servilus tomber en plein milieu de la grande salle tellement il était absorbé par ce qu'il regardait (certainement Lily en avaient-ils déduit). Il avait réussit sa BUSE de Défense, en partie grâce aux sorties mensuelles des Maraudeurs. Comment avait-il être aussi bête ? Gâcher cette magnifique journée ! Il savait qu'il ne fallait pas pousser Lily à bout … Il le savait depuis la première fois qu'il l'avait vu, dans le Poudlard Express, il y avait quatre ans déjà. Il s'était moqué de Severus, et ils avaient eu leur première « dispute ». Severus avait toujours été le sujet de leurs disputes. Et malgré cela, il l'aimait depuis le début...

« -Cornedrue ! CORNEDRUE ! Allez, ouvre les yeux ! Appelait une voix lointaine dans l'esprit de James…
-James POTTER  ! »

James ouvrit les yeux et vit son meilleur ami, Sirius penché sur lui.

«- QUOI ?! Cria James
  -Eh, ça va hein ! Je voulais te dire … C'est bon !
   -C'est bon quoi ?
   -J'ai trouvé le plan parfait pour sortir avec Cornélia ! »

Remus, que James n'avait pas entendu entrer tourna la tête vers Sirius à son tour, et dit :
« - Vas-y Sirius, expliques nous ton idée de génie... »

Cornélia était une née-moldue qui occupait le poste de poursuiveuse dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor. Autrement dit, la pire belle-fille que Mrs Black aurait pu souhaiter avoir, et c'est pour cela qu'elle plaisait tant à Sirius.

« Bon alors, commença Sirius, je vais lui faire parvenir par un première année une missive secrète, lui donnant rendez-vous devant la salle sur demande, enfin, je lui indiquerai où c'est, parce que je ne pense pas qu'elle le sache, bref elle entrera dans la salle et je lui aurais préparé un repas romantique à la moldue ! Avec Spaghetti à la Bolognese, je ne sais pas trop ce que c'est mais j'ai trouvé la recette dans un ''magazine '' moldu, quelle invention par ailleurs, les photos qui ne bougent pas ! C'est à base de viande et de pâtes, je demanderai à un elfe de le faire, et je lui ferai croire que c'est de moi ! Je mettrai des bougies partout dans la pièce, une table pour nous deux, assis face à face et... elle tombera IMMEDIATEMENT amoureuse. GENIAL non ? »

Sirius avait parlé tellement vite que Remus et James n'avaient pas compris la moitié de ses propos. Remus lança :
«- Je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'as pas choisi l'option ''étude des moldus '' puisqu'ils te plaisent tant !
-Oh, mais tu ne penses donc qu'à étudier ? Ça me prendrais trop de temps, et puis, je connais déjà tous d'eux ! Bref, votre point de vue ?
-Et bien ... répondit James, ça me paraît pas mal ! Tu vas y arriver cette fois Patmol »

En effet, Cornélia était la seule fille qui résistait encore au charme de Sirius, et c'était aussi une des raisons pour laquelle elle lui plaisait tant.

Les trois garçons, plus tard rejoins par Peter Pettigrow, s'endormirent en riant, et en se promettant que le lendemain serait un jour fabuleux.

dimanche 6 février 2011

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PARTIE I
 SIRIUS BLACK

Incipit

On était au 22 Juin, deux semaines étaient passées depuis que Sirius avait annoncé son plan à ses amis. Les BUSES étaient enfin passées, il avait maintenant plus de temps pour peaufiner son plan machiavélique. Oui, il le considérait comme machiavélique. N'était-ce pas du génie d'utiliser le charme d'un première année pour attirer sa future conquête en plein dans ses filets d'amour ? Si. Cornélia était la seule fille qui lui résistait encore, et il n'aimait pas cela. En un clin d'œil, il pouvait sortir avec n'importe quelle fille, mais elle …
Par contre, il faudrait faire vite : l'année était presque finie, il ne restait plus que trois semaines et tous les élèves rentreraient chez eux. Il prévoyait donc de lui envoyer la lettre dès que possible, peut-être le soir même, où l'inviterai à manger le vendredi suivant. Ah non, pas le vendredi car c'était jour de pleine Lune, et il fallait quand même qu'il accorde du temps à son Loup-Garou préféré ! Et puis de toute façon, il ne raterai pour rien au monde une expédition avec les Maraudeurs ! Il lui donnerait donc rendez-vous le samedi soir. Tout cela semblait parfait ! Ça lui laissait le temps de tout préparer, et Sirius était, malgré les apparences, quelqu'un de très organisé. Par contre il fallait que la lettre, pour ne pas qu'il ne se fasse démasquer par Cornélia, soit écrite par la main de quelqu'un d'autre, il fallait maintenant trouver qui. Qui avait écrit le plus de lettres ? James sans aucun doutes, mais il ne cherchait pas à écrire une lettre d'amour (les seules que James arrivait à écrire, quand il y arrivait). Sinon Lunard pourrait certainement l'aider ! Non, certainement pas non plus, cela ressemblerai trop à une demande de rendez-vous chez un guérisseur moldu. Non, il allait demander à Peter de le faire ! Peter était parfait ! Il écrierait tout ce que Sirius lui demanderai d'écrire, avec une écriture différente de la sienne ! Décidément, l'adjectif « parfait » plaisait à Sirius...

samedi 5 février 2011

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PARTIE I
 SIRIUS BLACK

Chapitre 1


Cornélia,

Rendez-vous à 20 heures le samedi 29 Juin au 7ème étage, en face de la tapisserie de Golted le Bossu, devant ce qu'on appelle la Salle sur Demande. Je compte sur toi pour venir, c'est TRES important.

XXXXXX

Quand Sirius eu fini de faire sa demande à Peter, celui-ci sembla plus heureux que jamais. Ses joues étaient devenues roses et ses yeux pétillaient, simplement à l'idée d'écrire une lettre. Il s'appliqua le plus qu'il pouvait, sous la dictée de son idole. Il fut d'autant plus content que Sirius le remercia chaudement. En effet, il était très satisfait, tout se déroulait merveilleusement bien. Il fallait maintenant trouver un première année qui puisse aller la trouver, lui donner la lettre, et si possible, la convaincre de y aller. Il confia de nouveau une mission à Queudver : trouver ce première année. Et se fut rapidement fait : Franck Londubat était un garçon avec les oreilles décollées, des yeux bleus nuits et un cheveu sur la langue. Le genre de petit garçon que les filles adorent. Sirius, enchanté de la trouvaille de Peter, lui dit :
« -Franck, j'ai une mission pour toi. Il faut que tu ailles trouver Cornélia Peterson et que tu lui portes cette lettre. C'est très important, je compte sur toi ! 
  -Mais, Mr Black, je ne sais pas qui est cette fille ! répondit alors Franck.
  -Appelle-moi simplement Sirius, veux-tu ? Cornélia est une 5ème année, à Gryffondor bien sûr. Elle a des magnifiques cheveux noirs, légèrement ondulés, qui lui tombent à la taille. Ses yeux sont couleur noisette, presque or, avec des cils infinis. Elle a la taille fine, et des longues jambes, sa démarche est gracieuse et élancée, quand on la regarde on a l'impression qu'elle vole... Ses mains sont minuscules, avec cette semaine un vernis de la même couleur que ses yeux. Je ne parlerai pas de sa poitrine, tu es trop jeune pour cela. Je t'en ai dit assez, tu sauras la retrouver ? »
Pendant qu'il disait tout cela, le jeune Londubat remarqua l'air béat de Sirius, qui parlait en regardant le ciel, affalé au plus profond de son fauteuil de la Salle Commune.
« Je pense que oui Mr Black, répondit simplement Franck »

Le soir même, James, Remus et Peter s'allongèrent tous sur le lit de Sirius pour débattre sur l'ambiance à installer et du repas à préparer lors de la soirée. Remus disait qu'il fallait quelque chose de simple, pour ne pas la bousculer, mais James proposait le contraire, il fallait l'impressionner ! Sirius dit que le lendemain il irait dans les cuisines du château pour trouver un Elfe capable de préparer un plat simple mais recherché en même temps, un plat moldu évidemment ! Il lui faudrait l'aide de James, toujours libre pour ce genre d'opération.
Remus se coucha plus tôt que ses amis, car il lui fallait du repos avant sa nuit de pleine Lune. Peter se coucha quasiment tout de suite après, tellement fatigué que ses yeux se fermaient tous seuls. James et Sirius restèrent alors allongés les épaules côte à côte sur le lit de Sirius. Sirius dit à James, en chuchotant :
« -James, tu es mon meilleur ami... J'aimerai te demander quelque chose.
   -Tout ce que tu veux, répondit James sérieusement.
   -Tu sais que je ne m'entends plus avec ma mère ? Elle a toujours préféré Regulus, mais depuis que je suis rentré à Gryffondor le gouffre entre nous se creuse de plus en plus. Lui copine avec les amis de ce Voldemort, tous adeptes du Sang Pur comme la plupart des gens de ma famille, et moi, et bien, j'ai des amis nés-moldus. Alors dans la plus simple des logiques, elle m'abandonne pour Regulus. Elle en a que pour lui, je n'ai droit à rien. Je crois que de toutes façons elle ne me considère même plus comme son fils. Pas de cadeau de Noël, pas de carte pour mon anniversaire, rien … Bref, tout ça pour te demander... Est-ce que je pourrais, s'il te plaît, venir habiter chez toi, avec tes parents, où du moins passer l'été dans ta maison... ?  »
Après ces paroles, James resta silencieux. Sirius s'inquiétait, que devait penser James à ce moment précis ? Lui qui avait un sens de la famille énorme, qui aimait ses parents et qui le lui rendaient bien en retour ? Que ferait-il s'il refusait ? Retournerait-il dans sa demeure londonienne sombre et austère, entouré de personnes qu'il ne supportait pas ? Non, il n'y retournerait pas ! Mais, où irait-il alors ? James le coupa dans ses pensées.
«-Patmol, tu es ma famille, et si tu ne te sens plus chez toi au Square Grimmaud, je peux t'accueillir chez moi, sans problème. Tu es comme mon frère, je ne vois pas pourquoi mes parents refuseraient, vraiment. Je t'accueillerai avec plaisir tout l'été, et même toute l'année si tu le souhaite. »
Le visage de Sirius s'éclaira. Il sembla d'un coup soulagé d'un poids qu'il portait depuis bien longtemps maintenant. Il se disait qu'il avait été bête de penser que James ne l'accueillerai pas, étant donné que si c'était lui qui lui avait posé la question, il lui aurait immédiatement répondu oui ! Il tourna la tête, regarda son meilleur ami dans les yeux, lui sourit et lui dit simplement « Merci ».
Les deux garçons s'endormirent côte à côte, rêvant chacun à leur future conquête.


Pour voir la suite, merci d'appuyer sur "Messages plus anciens" en bas de la page, à droite ;)

vendredi 4 février 2011

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PARTIE I
 REMUS LUPIN

Incipit
Depuis aussi longtemps qu'il puisse se souvenir, Remus avait toujours été un Loup-Garou. Mordu à six ans, il ne se souvenait pas de sa « vie d'avant », sans crise tous les mois, sans voisins effrayés, sans déménagements répétés... Remus se disait qu'à cette époque là, il devait encore avoir une famille. Il n'avait pas souvenir d'avoir jamais vu ses grands-parents, oncles et tantes, cousins, qui avaient dû couper tout contact en apprenant la triste nouvelle de sa transformation… Son père avait énervé Greyback, et dès qu'il avait pu, celui-ci était allé se venger en mordant son fils. Remus avait toujours vécu enfermé, jusqu'à ses 11 ans du moins. à partir de là, à Poudlard, grâce à Dumbledore principalement, il était devenu libre. Tous les mois il allait entouré de ses meilleurs amis, dans la cachette prévue pour lui, et passait une nuit dont il gardait, en tous cas de puis un an, toujours un bon souvenir. En effet, depuis le début de leur cinquième année, Sirius, Peter et James maîtrisaient le sortilège d'Animagi, et pouvaient se transformer en animaux sans problème majeur. Ils devenaient alors une fois par mois les Maraudeurs, se promenaient dans les alentours du château, dessinaient leur carte, qui était sensée représenter l'école, et toutes les personnes à l'intérieur, avec leur mouvement. Elle prenait forme, était de plus en plus complète. Ils ajoutaient régulièrement des nouveaux passages secrets trouvés au court de leurs sorties mensuelles. Eux seuls étaient capable de la lire, évidemment, grâce à un mot de passe mis-en-place par eux-même : « Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises », puis pour la rendre invisible aux autres à nouveau : « Méfaits accomplis ».
Malgré cela, Remus se sentait toujours à l'écart. Il était allongé sur son lit et caressait de sa main droite la cicatrice que lui avait laissé Greyback sur la poitrine, en dessous de l'épaule gauche. Il avait aussi trois longues traces sur le visage, profondes, laissées par les griffes du Loup-Garou. Il était le plus solitaire des quatre, n'avait pas d'amis hormis eux. Il n'aurait probablement jamais de petite amie, encore moins d'enfant, il leur serait trop dangereux. Il avait accepté cela depuis quelques années maintenant, mais ne s'habituait pas à cette idée. Il voyait ses amis flirter, danser, embrasser des filles, mais lui ne le pouvait. Il faisait peur aux filles.
Remus se redressa, puis se leva. Il était temps de partir petit-déjeuner, et il lui fallait des forces avant le « grand soir ».

mercredi 2 février 2011

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PARTIE I


 REMUS LUPIN



Chapitre1

Quatre garçons marchaient dans le parc du château, au crépuscule. Ils se dirigeaient vers un arbre magique qu’on appelait communément « Saule Cogneur ». Arrivant à quelques mètres de celui-ci, trois des quatre garçons se métamorphosèrent : le premier en un cerf magnifique, avec des bois qui paraissaient à la fois très solides et doux, le deuxième en un chien immense, noir et touffu qui remuait la queue comme un fou, et le troisième, après quelques ratés en un gros rat brun, avec une queue qui ressemblait à un lombric. Le quatrième, resté à l’écart, avait des cernes profonds, et regardait le ciel. Soudain, il tourna la tête, chercha sa baguette dans sa poche et la pointa vers l’arbre qui donnait maintenant des coups dans tous les sens avec ses branches qui avaient la taille d’une massue de Troll et le Saule arrêta aussitôt sa danse.  Un trou apparu dans l’entrelacement des racines de l’arbre et le garçon et ses amis plongèrent dedans.
Ils atterrirent dans un endroit sombre, une sorte de couloir ou même deux personnes ne pouvaient tenir côte à côte. Ils marchèrent le long de ce couloir durant un temps qui leur parut interminable, malgré le nombre de fois où ils l’avaient parcouru. En effet, ils y allaient tous les mois depuis environ deux ans, tous les soirs de Pleine Lune. Ils arrivèrent enfin au bout du tunnel, et après avoir monté un escalier vertigineux débouchèrent dans une sorte de cabane. Les fenêtres étaient condamnées avec des planches de bois, la poussière recouvrait chaque centimètre carré de la pièce et les peu de meubles qui restaient étaient tous détruits. Les trois animaux se rangèrent côte à côte le long d’un mur dont le papier peint était déchiré par des traces de griffes dans tous les sens. Remus se tenait devant eux, au milieu de la chambre. Il dit :
« Ce soir, ça va être fort »

Patmol aboya d’un ton qui se voulait joyeux et rassurant, et Remus se sentit mieux. Cornedrue s’inclina en signe de respect mais descendit tellement bas que ses bois touchaient le sol, ce qui permit à Queudver de grimper dessus, et il s’installa à la jointure de deux ramures. Remus lui lançait un regard reconnaissant quand il fût soudain secoué de spasmes. Ses doigts tremblaient, il enleva sa chemise avec grande peine, il sentait ses muscles grossir, sa silhouette d’allonger. Ses yeux se fermèrent, et quand ils se rouvrirent leur couleur habituellement d’un bleu-vert était d’un rouge sang, des griffes remplacèrent ses ongles rongés, une fourrure recouvrit son corps, son nez se changea en un museau et ses dents s’allongèrent. Une fois sa métamorphose complète, il hurla à la mort pendant quelques secondes. Il s’arrêta soudainement, se précipita vers la fenêtre et essaya d’arracher les planches de bois qui lui cachaient la Pleine Lune. Soudain, la voix de Patmol résonna dans sa tête. En effet, tous métamorphosés, ils avaient la possibilité de communiquer par pensées.
«  Lunard, si tu ne te calmes pas, on ne sortira pas ». En entendant ceci, le loup-garou s’énerva. Il voulait voir la Lune, il besoin de courir, de se défouler, de chair fraîche. Il se jeta sur Patmol, tous crocs sortis. Cornedrue s’interposa, et planta ses bois dans le thorax de son ami, qui recula.

« Maintenant Lunard, ça suffit ! Souviens-toi de qui tu es, et de qui nous sommes ! Nous sommes tes meilleurs amis Lunard ! Les Maraudeurs ! Tu sais qui tu es d’accord ? Un homme bon, généreux, intelligent, et certainement pas une brute de Loup-Garou !  Si tu restes dans cet état, on ne pourra pas sortir, et tu connais le programme de cette nuit ! Le passage secret de la sorcière Borgne, il faut qu’on le trace, et on aura besoin de toi !  Mais on aura besoin d’un allié, pas d’un Loup qui essaiera de nous mordre à chaque fois que nous aurons le dos tourné ! Lu’, s’il te plaît calme-toi… »

Lunard, dont la respiration était restée bruyante et saccadée pendant le discours de Cornedrue se calma. Il s’assit sur son arrière train, puis s’allongea d’un air désolé. Il éprouvait maintenant du remord, après avoir sauté ainsi à la gorge de Patmol.

« Tu sais, on ne t’en veut pas, on te connait après tant d’années, couina la petite voix de Queudver  au fond de sa tête, on se doute que ça doit être dur pour toi ! ».

Les garçons restèrent muets quelques instant, puis Lunard lança : « Merci … On y va maintenant ? » Chacun des animaux ria à sa manière, ils avaient tous l’air d’être heureux ainsi réunis. Ils sortirent un par un de la Cabane, et se lancèrent dans une nuit qui fût bien remplie

/!\ (Je change à partir de maintenant le prénom de Orah, la peut-être future copine de Sirius, en Cornélia, Orah ça me plaît plus :/ )

samedi 29 janvier 2011

Mischiefs Managed

PARTIE I 
PETER PETITGREW 

Incipit

Peter avait pris la cape d'invisibilité de James et se dirigeait vers le 7ème étage. Il voulait assister à la soirée romantique que Sirius avait organisé pour Cornélia mais lorsqu'il avait demandé à son ami s'il pouvait venir et se cacher quelque part dans la pièce, il avait immédiatement répondu non. Alors le seul plan qu'il avait trouvé pour y assister était de voler la cape de James et de se faufiler à l'intérieur de la Salle sur Demande quand Sirius y entrerai. Il était donc parti avant lui prétextant un travail à faire à la bibliothèque et se mit à courir dès le tableau de la Grosse Dame franchi en direction du bout du 7ème étage où Sirius avait donné rendez-vous à Cornélia. Mais à peine était-il devant la statue de Golted le Bossu qu'il voyait la silhouette dégingandée de Sirius. Il se cacha sous la cape et le suivit dans la pièce. Apparemment, Sirius voulait faire la décoration lui-même, l'endroit était vide, avec de la moquette blanche au sol. Peter alla se mettre dans un coin et Sirius commença la métamorphose. Il avait toujours été très doué pour changer certaines choses en autres, et avait d'ailleurs été le premier à réussir le sortilège d'animagi. Il transforma un petit bout de tissus trouvé au fond de sa poche en un immense tapis au motifs compliqués qu'il dessina lui-même, utilisa des petites brindilles et une planche de bois pour faire une table, fit de même pour deux chaises, créa à l'aide de deux plumes des verres à pieds en cristal. A 19h45, c'était fini. La pièce était magnifique, des fleurs disposées un peu partout, éclairée à l'aide d'une centaine de bougies qui flottaient dans les airs et un elfe venait de passer pour déposer deux plats de spaghetti alla bolognese. Sirius attendait, regardait sa montre, ses pieds, puis à nouveau sa montre, et à 20h, il se leva et alla patienter devant la porte, attendant sa bien-aimée.

vendredi 28 janvier 2011

Mischiefs Managed, P.Chpt1

PARTIE I 
PETER PETITGREW 

Chapitre I
Cornélia avait du retard, et Peter commençait à avoir des fourmis dans les jambes à force de rester à genoux dans le coin. Soudain, il entendit des voix. « Enfin ! » se dit-il ! Il voyait dans l'ouverture de la porte Cornélia, de dos. Il est vrai qu'elle était belle... Ses jambes étaient infinies, et ses longs cheveux noirs allongeaient encore plus sa silhouette. Elle portait une jupe en cuir rouge très courte, avec des collants d'un noir mat, des chaussures noires à talons élevés, comme toujours, et un haut beige, qui laissait voir une partie de sa poitrine. Puis elle se retourna, et il aperçut son visage. Un trait épais de khôl noir entouraient ses yeux noisette, garnis de long cils, ses lèvres pulpeuses avaient été colorées par un rouge à lèvres de la même couleur que sa jupe. Autour de son visage ses cheveux formaient des légères et adorables petites boucles brunes. Peter était jaloux. Il voulait pouvoir au moins espérer avoir une fille comme celle-là rien que pour elle, et au lieu de ça de quoi rêvait-il ? De réussir sa métamorphose d'Animagi sans passer par le stade lombric …
Cornélia poussa la porte, entra dans la pièce, poussa un cri d'étonnement que seul Peter remarqua, car elle se ressaisit aussitôt, se tourna vers Sirius et lança :
« Bon, on s'assoie ? Tu m'as amené ici, autant en profiter, et manger ! » Quasiment une seconde plus tard, Sirius écartait un chaise de la table pour lui permettre de se poser dessus, ce qu'elle fit avec une grâce inconditionnée. La nourriture était servie dans des plats en argent, le premier contenait une salade de tomates, « assaisonnée par mes soins avec du vinaigre Balsomique, du Bisalic et du fromage italien » ajouta Sirius, le second les fameuses pâtes alla bolognese, et le troisième de la glace à la vanille, qui restait magiquement froide. Ils commencèrent à manger en silence, et Peter s'ennuyait, il allait finir par regretter d'être venu ! Soudain, Cornélia lança, avec un grand sourire qui révélait ses dents d'une blancheur infinie :
« Alors, tu voulais me dire quelque chose, tu m'as dit que c'était très urgent, qu'il y a-t-il ? »

Peter vit le visage de Sirius virer au vert. Apparemment rien ne se passait comme il l'avait imaginé... Il n'entendit seulement qu'un murmure sortir de la bouche de son ami en guise de réponse, et n'était apparemment pas le seul puisque Cornélia elle-même lui demanda de répéter. Et là, Sirius se leva. Il agita ses boucles brunes ténébreuses, réajusta son jean noir moulant et se plaça devant Cornélia, puis lui dit : « Tu me plais. Tu me plais depuis, depuis... depuis longtemps maintenant, et tu as l'audace de me résister. J'aime pas ça. J'aime pas savoir que je ne peux pas avoir la fille la plus belle au monde, la fille qui me plaît dans mes bras, mais que je puisse avoir toutes les autres. J'aime pas ne pas pouvoir sentir ton odeur tous les jours, mais que cet idiot de Fred Davinson, un quatrième année en plus, le puisse. Je n'aime ça, je suis jaloux et possessif, désolé. Alors si je t'ai demandé de me rejoindre ce soir dans cette salle, c'est pour te demander cela : Veux-tu, Cornélia, devenir, pour l'instant, ma petite amie ? »
Peter fût très étonné, et beaucoup plus que elle apparemment ! Il avait eu tant de courage, à tout lui dire, comme cela, directement, sans hésitation aucune ! Elle paraissait complètement indifférente à cette déclaration, et Peter commençait à penser qu'elle était peut-être constituée uniquement de marbre... Sirius attendait une réponse, toujours debout devant elle, un grand sourire au lèvres, quelque peu forcé peut-être. Après quelque minutes, elle dit :
« Je m'en doutait à vrai dire, je le savais même, mais je voulais que ça sorte, que ça sorte de ta propre bouche. » Elle se leva, le prit par la main et lui murmura : « Allez, viens ! »

Ils étaient partis très très vite, en courant, vers le parc apparemment, peut-être même vers le Lac, et Peter avait beaucoup de mal à les suivre, car il devait en effet courir et tenir la cape au dessus de sa tête en même temps ! Quand il arriva devant la pelouse verdoyante du parc, près du Lac, il lui semblait avoir loupé quelque chose. Cornélia était allongée par terre, dans l'herbe, Sirius à quatre pattes au dessus d'elle, l'embrassant passionnément. Il ne voyait quasiment rien, et était très déçu d'avoir raté le début leur amour, leur premier baiser.
Soudain, Sirius arrêta l'étreinte, et se coucha à côté de sa bien aimée, et commença à lui montrer les étoiles. Ils discutèrent pendant des heures, allongés sur cette pelouse, s'interrompant parfois pour d'autre longs baisers. Peter s'étaient assis et adossé contre un arbre, il était près de deux heures du matin et commençait à fatiguer. Les voix ne s'entendaient presque plus, si ce n'est plus du tout, et Peter sombra dans un sommeil profond.
Quelque minutes plus tard, en tous cas c'est ce dont il avait l'impression, quelqu'un lui arracha sa couverture -la cape- et il reconnu Sirius, portant la belle Cornélia endormie.
« Allez viens Peter … Tu ronfles comme un vieux porc, t'aurais pu la réveiller ! Je vais la remonter et la déposer dans son lit. T'inquiète je t'en veux pas de m'avoir suivit; dit-il avec un sourire chaleureux. Tu ne raconte ça à personne d'accord ? Pas même à James, ni Remus, je veux le faire moi-même, OK ?
-D'accord d'accord ! répondit Peter. Waaaaa Pat', ce que tu as géré ! Ta déclaration dans la Salle...
-Ah parce que t'y étais aussi ! Ben dit-donc, tu t'es privé de rien ! S'amusa Sirius
-Ben non attends ! Bref, tout ce qu'il y a de plus romantique ! Je dois t'avouer que sur la fin je me suis un peu ennuyé … Mais bon, j'ai quand même passé une très bonne soirée !
-HAHAHA content que ça t'ai plût mon vieux ! »
Ils passèrent le tableau de la grosse Dame endormie quelque minutes plus tard, et Sirius se rappela qu'il n'avait pas accès au dortoir des filles, formellement interdit aux garçons, et que donc par conséquent il ne pourrait pas déposer la belle dans son lit. Il ne voulait pas la réveiller, et il avoua à Peter que ça l'arrangeait, qu'elle était magnifique quand elle dormait. Il l'a déposa donc dans un canapé, le plus moelleux de la salle, et il ordonna à Peter d'aller se coucher mais celui ci eu le temps de voir que Sirius rapprochant un deuxième canapé du premier, de s'allonger dedans, de manière à pouvoir rester à côté d'elle toute la nuit...


jeudi 27 janvier 2011

Mischiefs Managed, S.Chpt2

PARTIE I 
SIRIUS BLACK

Chapitre 2
Sirius fut réveillé au petit matin par la lumière du jour, il s'étira, et en profita pour regarder sa montre : 6h12. Il retomba sur son moelleux matelas, quand soudain il se rappela. Il n'était pas dans son grand lit à baldaquin du dortoir, mais sur un sofa de la Salle Commune des Gryffondors, et Cornélia dormait à côté de lui ! Quel bonheur ! Il tourna la tête pour la regarder mais … Personne ! Volatilisée la belle Cornélia ! Ses chaussures que Sirius avait laissées en bas du canapé aussi. Elle était donc partie.
« Où est-elle ? Qu'espérait-elle en se réveillant si tôt ? En partant comme une voleuse ? Pensa-t-il. Ne croiser personne certainement … Et voilà qu'elle n'assume pas… Elle est en couple, ça se comprend. Non non non ! Non ça ne se comprend pas ! Si elle avait vraiment passé une bonne soirée, elle serait restée avec moi, ici dans ce lit ! Ça ne devait pas se finir comme ça ! Peut-être qu'elle a passé une mauvaise soirée ? Comment le lui reprocher ? On a parlé des cours de l'Histoire de la Magie après tout ! Peut-être qu'elle s'est ennuyée. Oh non, je m'en veux ... » Il passa sa main dans ses cheveux, se frotta les yeux, espérant les rouvrir et se rendre compte que son imagination lui avait joué des tours, et qu'elle était toujours là, endormie à côté de lui. Mais il ne rêvait pas, loin de là, et s'en rendit vite compte. Il resta 10 minutes planté sur son canapé la tête entre les jambes, mais il finit par avoir froid, alors il se leva, rangea la pièce et alla prendre une douche chaude, avant de remonter au dortoir. Il y trouva Remus réveillé, il devait être environ 7 heures du matin.
« -Je suppose que tu souhaites attendre que Corny et Pete soient réveillés avant de nous raconter ton succès ? Lui demanda-t-il, un très grand sourire sincère aux lèvres.
-Il n'y a rien à raconter, répondit froidement Sirius. » Il avait le regard sombre, ses cheveux encore mouillés lui cachaient la moitié de son visage, et ses vêtements étaient crasseux. Il se changea donc silencieusement, et Remus prit une nouvelle fois la parole :

« Bon, j'ai une bonne nouvelle, ça va te remonter le moral ! Hier, James et moi on a beaucoup parlé, et on a décidé de faire une fête, pour marquer la fin de l'année, des BUSE et tout ça ! Ça va être génial, on a déjà discuté de tout ! On fait ça dans la Salle Commune de Gryffondor. On invite les Serdaigles et les Poufsouffles à l'intérieur, la Grosse Dame ne dira rien, on lui aura arrangé un rendez vous avec le vieux du tableau du 6ème étage, je ne me souviens plus comment il s'appelle... Le compte de Drazt, ou quelque chose comme ça, elle a un béguin pour lui... Pas de Serpentards évidemment, ils resteront seuls dans leurs cachots à comploter contre les nés-moldus … Je suis chargé d'aller acheter de l'alcool à Pré-au-lard, puisque je suis celui qui fait le plus âgé. Tu veux venir avec moi ? Il faudra trouver un endroit où personne ne nous connait, ce qui risque d'être assez difficile, mais on trouvera ! Peter ira chez Zonko pour la partie casse-croûte, et James s'occupe de la partie invitation, en toute discrétion -enfin j'espère, sinon MacGonagall risque de criser … Et vu qu'on va probablement gagner la Coupe de Quidditch, la fête sera encore plus grande ! Tu te souviens du match décisif qu'on avait gagné conte Poufsouffle ? Déjà là, c'était la folie, alors tu t'imagines ?! Alors ? Tu dis rien ? 
-Si si, je suis très content ! Ça va être génial ! répondit son ami avec le plus de conviction possible. Et oui je t'accompagne pour Pré-au-Lard et l'alcool, ça me changera les idées ! Par contre, ne me parle plus jamais de filles, d'accord ? Je suis dégouté à vie !
-PLUS JAMAIS ? Ouais ouais, c'est d'accord, mais c'est pas moi qui craquerai en premier, je le sens ! »
Les deux amis partirent dans un fou rire qui réveilla en sursaut James, les cheveux aplatis sur le sommet du crâne et presque crépus autour, les yeux aussi petits que ceux d'une taupe sans ses lunettes, et un filet de bave au coin des lèvres, ce qui fit repartir Remus et Sirius de plus belle dans leur rire.
« Oh les gars, je vous déteste … Il est 7h30, j'ai besoin de sommeil MOI ! » Il replongea sa tête dans l'oreiller, et se fut au tour de Peter d'émerger. Sirius trouva sa tête si mignonne au levé et il avait un tel besoin d'amour qu'il alla lui donner une grosse étreinte, infinie, à tel point que James finit par murmurer : « Ça pue le chagrin d'amour ça … Elle est pas venue ? » Sirius défit l'étreinte et murmura : « Elle est pas venue » en lançant un regard profond à Peter, que lui seul pouvait comprendre.
« Et bien c'est qu'elle ne te mérite pas, point final. Les filles sont toutes des idiotes qui ne savent pas saisir le bonheur quand il se présente juste devant elle, sur un plateau d'argent. Répondit calmement James. T'inquiète Pat', on est là nous ! Pete', où étais-tu hier ? T'as disparu, vers 20h, et on ne t'as plus revu, au point même de s'endormir avant toi !
-Hum, et bien, bafouilla l'intéressé, j'étais d'abord à la bibliothèque puis je suis sorti dans le parc pour m'entraîner à mon sortilège d'Animagi et, voilà, je n'ai pas vu le temps passer et je suis rentré vers, hum, minuit, ou une heure peut-être.
-Ah ! dit Rémus pour réponse. Je suis pressé de te voir l'exécuter parfaitement, cette métamorphose, puisque tu as apparemment travaillé 4h dessus ! En tous cas aujourd'hui, toi, Sirius et moi, on part direction Pré-au-Lard pour faire des provisions, je t'expliquerai tout en chemin ! Allez, à la douche ! »
Ils étaient tous partis dans la Salle de Bain, Sirius était seul allongé sur le lit de Peter. Qu'allait-il faire, comment allait-il se comporter quand il la verrai ? Il fallait lui parler, de toutes façons. Il descendit donc les escaliers en colimaçons qui menaient des dortoirs à la Salle Commune, et il la vit assise dans un fauteuil, sur les genoux de son petit ami officiel, Fred Davinson. « Toujours aussi belle nom d'un chien … Il faut qu'on discute, sans son pot de colle» pensa-t-il. Il s'approcha donc du couple, et dit :
« Cornélia, il faut que je te parle, en privé, message de MacGonagall. » Elle le regarda d'un air désespéré, puis tourna la tête vers Fred, lui dit qu'elle reviendrai vite et l'embrassa sur la joue. Sirius l'attendait déjà devant la sortie de la Salle. Elle le rejoignit, et ils se dirigèrent en silence vers la Salle sur demande, que Sirius ouvra et ils retrouvèrent les plats à demi commencé de la veille qui commençaient à pourrir, les bougies éteintes, les pétales fanés.
« Je ne peux pas... Je ne peux pas lui faire ça Sirius. J'ai passé une soirée … merveilleuse hier, que je n'oublierai jamais, jamais, mais je lui suis trop attaché, et lui m'aime à la folie … murmura Cornélia.
- Il survivra ! Je ne peux pas être sans toi , je ne peux pas, je pense en permanence à toi, à ta voix -il s'approcha d'elle, à ton sourire -il fit un autre pas vers elle, à ton rire -il prit sa main tremblante dans la sienne, à ton visage -il caressa de sa main libre ses longs cheveux, à ton odeur -il enfouit son visage dans son cou. S'il te plaît, ne me laisse pas !
-Non ! Je ne peux pas Sir', je ne peux pas … Je, je je … NON !»
Elle détacha l'étreinte en le poussant avec toute la force qu'elle pouvait, le projetant contre le mur et s'enfuit en courant, laissant Sirius derrière, qui se laissa glisser contre le mur où elle l'avait poussé pour s'assoir sur la dalle froide. Il enfouit sa tête dans ses bras, ne pensant plus à rien, sauf à elle, en permanence.

mercredi 26 janvier 2011

Mischiefs Managed, R.Chpt2 / Lundi 8 Août 2011

PARTIE I 
REMUS LUPIN

Chapitre 2

« Il va t'en vouloir tu sais ...
-Pardon ? Qui va m'en vouloir ?
-James. »

Rémus et Sirius marchaient en direction de l'arrière boutique de Zonko, pour y rejoindre Peter et rentrer à Poudlard en empruntant le passage secret de la Sorcière Borgne. Ils avaient sur leur dos des sacs rempli d'alcools forts, venant des pays de Durmstrang, une autre école de Sorcellerie bien plus au Nord, pour leur fête de fin d'année.

« Il m'en voudrait de quoi ? Questionna Sirius.
- Ne me prend pas pour un idiot Pat', répondit simplement Rémus, avec un grand sourire.
-Je ne comprends pas, répondit son ami, visiblement mal.
-Je crois que si ! Ce n'est pas simplement que Cornélia n'est pas venue hein, je pense au contraire qu'elle était bien là, mais qu'elle est repartie !
- Je... Heu... Non … Je … Ça se voit tant que ça ? soupira Sirius.
-Comme le nez au milieu de la figure … Et je pourrais même dire que Peter est au courant de tout, discret comme il est … Que s'est il passé ?
-On a passé une merveilleuse soirée, soupira Sirius, commencée dans la Salle sur Demande, où je lui ai fait ma « déclaration d'amour » -il prononça ce mot avec beaucoup de sarcasme-, une des choses les plus difficiles que j'ai faite, et terminée sur une rive du Lac, où on a passé plus de 4 heures à parler, rire et s'embrasser. Elle s'est même endormie dans mes bras, et c'est à ce moment que j'ai compris que Pete nous suivait, caché par la Cape d'Invisibilité de Corny, il ronflait, endormi adossé contre un arbre le pauvre. On est donc rentré au château, mais comme on ne peut pas monter dans le dortoir des filles, je l'ai allongée sur un canapé et je me suis endormi à ses côtés. Le matin, en me réveillant, elle était partie. J'ai évidemment essayé de lui parlé, tout à l'heure, dans la Salle sur Demande, j'ai cru que c'était bon, que je la tenais mais … non. Elle m'a laissée comme une vieille bouse de dragon dans la Salle, et tu veux que je te dise ? J'étais sur le point de chialer.
-Je suis vraiment désolé mon vieux, répondit doucement Remus après un temps. Tu tiens vraiment à elle pas vrai ?
-Beaucoup plus que se que je ne le voudrais malheureusement. »
Les deux amis arrivaient lentement vers Zonko. Remus était triste pour son ami. Il savait à quel point il avait peur de l'échec, de l'échec sentimental particulièrement, ayant déjà ''raté'' toutes ses relations familiales.
« Il faut que tu en parles à James, Pat', lui dit-il, il va t'en vouloir sinon... Tu le connais, déjà qu'il va être le dernier au courant ! Il pense naïvement qu'elle n'est pas venu, que que ça ne te fait pas plus d'effet que ça. Il est ton meilleur ami. Et si c'est Peter qui lui apprend dans une de ses nombreuses gaffes, il sera profondément blessé !
-D'accord, je le ferai, en rentrant, je te le promet Lu', je lui dirai tout. Merci. Merci pour l'écoute, vraiment. Tu sais, ajouta-t-il après quelques instants, je crois que je vais aller vivre chez lui à partir de cet été.
-Tu ne supportes plus le Square Grimmaud hein ? Je crois que je ferais la même chose à ta place, ta mère est vraiment affreuse, et ton Elfe fait vraiment peur.... Enfin, pas autant que ta pièce avec l'arbre généalogique des Black … C'est flippant de savoir que tu es le cousin de Bellatrix Black ! Rigola Remus
-Comment oses-tu insulter la très ancienne et noble maison des Black, répondit-il d'un ton hautain et amusé. Mais tu as raison, Kreatture, il fait peur, et qu'est ce qu'il est moche nom d'un gobelin ! »
La conversation était redevenue joyeuse, et Rémus s'en félicitait. Il était doué pour ça, remonter le moral des gens. Il appréciait ces moments calmes qu'il pouvait avoir avec Sirius, qui se terminaient toujours par des rires. Remus aimait se dire qu'il était un peu le papa de la meute, celui qui veillait à la bonne entente de tout le monde, à la bonne humeur du groupe, et se trouvait très doué pour ça. Il arrivait toujours par exemple, à trouver un rôle à Peter, quelque chose à lui faire faire dans les différentes actions qu'exécutaient les Maraudeurs, et à la simple pensée de servir à quelque chose, Queudver était heureux pour 2 jours au moins. Il parvenait aussi à calmer James quand il commençait à imaginer trop de farces et de mauvais coups -souvent destinés aux Serpentards- ou à partir trop loin dans ses délires avec Lily, et voilà que maintenant, il commençait à réussir à faire s'ouvrir l'huître qu'était Sirius, en le faisant parler de sa relation avec Cornélia. Il était même sûr que s'il avait eu plus de temps et qu'il avait poussé la discussion plus loin, son ami lui aurait même avoué qu'il regrettait que sa relation avec sa famille, son frère notamment, soit aussi mauvaise. Oui, Rémus était doué pour les relations amicales, il arrivait toujours à rendre les gens à l'aise.
Le soir même, il surprenait James à serrer dans ses bras Sirius, apparemment très surpris, suite certainement à ce qu'il lui avait annoncé. Remus était heureux, il avait l'impression d'avoir fait une bonne action.

Le lendemain, toute l'école était au courant pour la fête. La finale de Quidditch Serdaigle-Gryffondor devait se dérouler l'après-midi, et la fête le soir même, avant que même les professeurs ne soient prévenus. Remus revêtait ses habits rouges et or pour aller supporter son équipe, et il croisa Lily en descendant sur le terrain.
« Lily ! Lança-t-il sur un ton joyeux. Comment vas-tu ?
-Remus ! Je vais très bien merci. Ça fait longtemps qu'on ne s'est plus parlé ! Depuis cette histoire de Sang-de-Bourbe dans le parc en fait … Je t'en veux de ne pas avoir pris ma défense ce jour là au fait !
- Ouais ouais et bien excuse moi mais vu comment tu avais jeté James, j'ai préféré ne rien dire, de peur de me faire massacrer ! Rétorqua Remus, amusé.
-Un point pour toi ! Qu'est ce qu'il se passe d'ailleurs avec James, demanda-t-elle doucement ?
-Comment ça ? Questionna-t-il.
-Et bien … Plus de lettres d'amour enflammées, plus de déclarations au milieu de la Grande Salle ou sur le panneau d'affichage de la Salle Commune … Répondit-elle, d'un air qui se voulait certainement hautain, mais qui transpirait la tristesse.
-Je crois qu'il a lâché prise Lily »
Voilà que maintenant, Remus faisait l'entremetteur … Il savait pertinemment ce que Lily ressentait pour son ami, et espérait que s'il lui disait qu'il l'avait oublié, au profit d'une autre peut-être, elle regretterait son comportement, irait s'excuser et ils finiraient ensemble. Bon, c'était un peu utopique, et même le Loup-Garou se l'avouait, mais on pouvait toujours espérer qu'un jour ces deux là finiraient ensemble !
« Ah bon … Dit-elle. Et bien tant mieux pour lui, il cessera de m'embêter comme ça !
-Ouais, je te connais Lily, comme si ça te faisait que cet effet là ! Rigola Remus
-Mais oui monsieur, je m'en fiche complètement ! Répondit-elle, visiblement énervée
-On va dire que je te crois ! Allez, viens il faut qu'on se dépêche pour avoir de bonnes places ! »

vendredi 21 janvier 2011

Mischiefs Managed, J.Chpt2 Dim28 Aout

PARTIE I 
JAMES POTTER

Chapitre 2

James était en train de revêtir sa deuxième genouillère quand Sirius arriva enfin dans les vestiaires. Le match allait commencer, et il n'était toujours pas en tenue. Mais James avait compris. Cornélia faisait aussi partie de l'équipe, en poursuiveuse, et il était sûrement arrivé en retard pour ne pas la voir trop longtemps. Il l'évitait. La seule chose que James espérait, c'est que leur relation un peu compliquée n'empiète sur la qualité de jeu. La Capitaine, accessoirement attrapeuse, le réprimanda, mais rien de bien sérieux, elle était bien trop occupée à décrire pour centième fois la stratégie du jour. James ne l'appréciait pas. En fait, il était jaloux, il voulait son poste de capitaine, bien qu'il savait être trop jeune pour l'occuper. Ils entrèrent sur le terrain, la foule des Gryffondors et Poufsouffle les acclamant, les Serpentards ayant évidemment décidé de supporter les Serdaigles, leurs adversaires du jour. Le match allait être facile. Sans être nuls, les bleus n'étaient pas très doués sur leur balais. Arriver en finale n'avait été qu'un coup de chance, dû à un forfait des Serpentards qui avaient perdus deux membres de l'équipe lors d'un match contre … Gryffondor étonnamment ! Le match débuta quelque minutes après, sur un coup de sifflet de l'arbitre.
Le jeu était définitivement facile, et James s'amusait comme un fou. Les rouges et ors menaient 260 à 50, ce qui signifiait que même si Amos Diggory, l'attrapeur de Serdaigle, arrivait à trouver le Vif-d'Or, les Gryffondors gagneraient le match. Et en son fort intérieur, James priait pour qu'il l'attrape le Vif d'or, Amos, ainsi, toute la gloire lui reviendrais. Il avait marqué à peu près tous les buts du jour, avec l'aide il fallait l'avouer de Cornélia, qui avait particulièrement bien joué ce jour là, contrairement à Sirius, qui paraissait toujours être à la traine. «  ET ENCORE 10 POINTS POUR GRYFFONDOR ! » C'était exclamée la voix du commentateur. James venait de marquer son plus beau but de la saison. Sur une passe de Cornélia, il avait parcouru plus de la moitié du terrain un cognard à sa poursuite, puis foncé vers le gardien pour l'effrayer, coup réussi puisqu'il failli tomber de son balais, jeta le Souaffle dans l'anneau principal et remonta en chandelle juste devant le nez du Gardien, sous les folles acclamations de ses supporters. Sur le terrain, James se sentait terriblement vivant. D'un coin de l'oeil, il remarqua Lily, qui riait et applaudissait vivement, accompagnée de Remus qui l'accompagnait dans ses clappements de mains. La foule exultait, et le jeu reprenait déjà. Une vingtaine de minutes après, après 1h27 de jeu, le score atteignait 340 à 80 pour les Gryffondors, et Diggory attrapa le Vif d'or, ramenant grâce aux 150 points de sa prise le score à 340-230. Les Gryffondors avaient (encore) gagné !
« La fête va enfin pouvoir commencer » pensa James, sous la douche, 10 minutes après la fin du match -ces minutes qu'il avait passé debout sur son balais, sous les fous applaudissements du public.
James sortit de la Salle de Bain des Vestiaires vers 19h, après avoir enfilé la tenue qu'il avait spécialement préparée pour la soirée : Une chemise blanche en lin, entrouverte et facilement déboutonable, un pantalon en jean bleu et des chaussures moldues en cuir très souple, blanches. Simple, mais efficace.
« SIRIUS ! Qu'est ce que tu fabriques, tu es lent ! » Cria James, ne voulant pas arriver trop en retard à sa propre soirée, et il fallait encore qu'il aille récupérer son trophée. Sirius sortit quelques instants plus tard des vestiaires, vêtu d'un marcel et d'un pantalon serré, tout les deux noirs. « Allons-y, cap sur la Salle Commune ! »
La Grosse Dame avait, comme prévu, quitté sa toile, laissant un accès libre au QG des rouge et or. James tira alors simplement le cadre pour entrer dans la pièce, passa le trou du portrait sa coupe sous le bras, et le tumulte explosa …

« Ouch... » James se réveilla le lendemain avec un énorme mal de crâne. Il s'était apparemment endormi à même le sol, sur un tas de vêtements. Il ouvrit les yeux et regarda autour de lui, en se frottant les tempes. Sirius et Cornélia, tout les deux en sous-vêtements étaient allongés dans le lit de Rémus, complètement enlacés. Le Loup-Garou quant à lui devait être dans la Salle de bain, puisqu'il entendait des ronflements presque canins en émaner. Près de la fenêtre, il y avait le lit de Peter, qui y dormait en suçant son pouce, complètement enroulé dans ses draps. A côté du lit du petit rat, il y avait celui de Sirius, qui abritait le sommeil de la Capitaine de l'équipe de Gryffondor, très bien entourée par les deux batteurs. À l'exact opposé de là où était allongé James, il y avait son lit. Son bon lit qui paraissait si doux, vide et confortable par rapport au parquet du dortoir... James entreprit donc de ramper jusqu'à lui, tant bien que mal. Sur sa route, il remarqua que comme son meilleur ami, il était seulement vêtu d'un caleçon et d'une paire de chaussette imprimée Nimbus1980 … Il arriva après 45 secondes de débâcles au pied de son lit, et se rendit compte qu'en réalité, quelqu'un l'occupait déjà. Intrigué, il se mit à genoux pour observer la personne, et n'eut aucun problème à reconnaître la tignasse rousse de l'endormie. Lily Evans dormait profondément dans son lit, vêtue presque uniquement de sa propre chemise blanche. James n'en revenait pas, et essayait de se souvenir comment elle avait atterrit là, vêtue comme elle l'était. James n'avait que des bribes de souvenirs de la nuit qu'il avait passé, et essaya, allongé désormais à côté de sa Lily, de se rappeler de plus de choses.
« Je suis arrivé dans la Salle Commune. Ambiance de folie ! Tout le monde m'a serré dans ses bras, j'ai été félicité une bonne centaine de fois … TROU ... Remus m'amène une canette de bière. Ah oui ! A ce moment Cornélia et ce stupide Davinson se disputaient, Peter était allé, entraîné par l'alcool tout lui raconter à propos de la soirée que Sirius et sa copine avaient passé. Peter, Peter... pendant la soirée, il a dragué une deuxième année, hum, une sang pure de la famille Hardwood … ALICE ! Je crois d'ailleurs que j'ai embrassé sa meilleure amie, mais alors son nom à elle … TROU … Oh, et Amos buvait comme un trou sur le fauteuil de la cheminée, il hurlait qu'il s'en voulait de ne pas avoir attrapé le Vif d'Or assez tôt... TROU … Il y avait Rémus aussi, je crois que … il faisait un strip-tease pour toute la gente féminine presque majeure de Poudlard, une bouteille de Vodka à la main … Oui c'est ça, un strip-tease... Et il y avait cette nana, qui m'a collé pendant plus d'une heure … Impossible de me rappeler de son nom, tant pis. Et Lily alors, où était-elle ? Sur les genoux de Sirius pendant un long moment … Jusqu'à quand ? OH ! Jusqu'à ce qu'elle hurle « MACGONAGALL ARRIVE, RETOURNEZ TOUS DANS VOS DORTOIRS ET SALLES COMMUNES ». La sanction a été rude … -50 points pour Gryffondor ! Puis, dans notre dortoir, sur l'initiative de, Lily je crois, il y a eu poker ! 1000 ans pour nous expliquer les règles, c'est vraiment pas simple comme jeu … Je crois qu'elle avait un peu trafiqué les règles, puisqu'on a tous terminé presque nus … Alors ce jeu … Du bluff, beaucoup de bluff. C'était trop compliqué pour Peter, il s'est endormi par terre, et je suis allé le poser sur son lit. Remus était vraiment nul, trop bourré pour cacher quoi que ce soit, il a donc finit en caleçon dans la Salle de bain, entouré de sa cour. Il y avait Cornélia et Sirius aussi, qui jouaient presque juste tout les deux … Et après 2-3 coups, ils s'embrassait fougueusement. La Capitaine et les deux batteurs étaient sois disant « morts de fatigue », et ils se sont couché sur le lit de Sirius … Il ne restait plus donc que Lily et moi ! Et elle trichait ! Elle se déshabillait quand elle perdait, bien obligée par ses propres règles, mais se rhabillait avec mes vêtements dans les secondes qui suivaient ! D'où ma chemise sur elle !
-Hmpf … souffla la concernée, en ouvrant doucement ses grands yeux émeraudes.
-Bonjour belle endormie ! »

jeudi 20 janvier 2011

Mischiefs Managed, L.bonus Dim 11 Sept.

PARTIE I
LILY EVANS

Chapitre Bonus
 
 
 
Belle endormie … Belle endormie … Belle endormie... Ces mots résonnaient au fond du crâne de Lily Evans. Elle avait ouvert les yeux un instant mais la lumière du jour l'avait agressé si bien qu'elle les avait immédiatement refermés. Malgré cela, elle avait eut le temps de distinguer la personne qui se tenait au dessus d'elle et qui lui bavait presque dessus, c'est pourquoi elle murmura :
« Potter, s'il te plaît, je t'en conjure, enlève ton haleine matinale putride de mon visage et va respirer autre part. »
Le soleil tapait contre con crâne et elle sentait toujours cette chaleur humaine à côté d'elle. Elle se souvenait de tout ce qu'il s'était passé la veille, malheureusement, des bons moments mais surtout des mauvais, comme leur perte de points et du mauvais œil de MacGonagall … Elle repensait à cela et se disait qu'après tout, c'était un peu injuste, l'année était presque finie. Finie. Ce mot résonnait dans la tête de la jolie rousse et elle se demandait pourquoi. James lui fournit l'information :
« Bon allez, je vais prendre une douche, la cérémonie de fin d'année est dans moins d'un quart heure. »
En entendant ça, le cerveau de Lily manqua d'exploser. Nom d'un dragon et par les caleçons de Merlin, la cérémonie ! Allaient y être annoncé la Maison gagnante de la coupe des quatre Maisons, distribués quelques prix et déclamé le fameux discours de Dumbledore... Elle sauta littéralement du lit, manqua de se casser la figure tellement sa tête tournait et couru dans son propre dortoir pour s'y changer, non sans jeter un œil au capharnaüm qui régnait dans la pièce. Lily ne put s'empêcher de rire intérieurement en pensant au rangement que les Maraudeurs auraient à faire avant de rentrer chez eux. Bien fait ! Après tout ils l'avaient rendu en retard à cette fichue cérémonie plus qu'importante et immanquable ! Fête de fin d'année … Mais qu'elle idiotie, pourquoi y avait-elle participé après tout ? N'aurait-elle pas pu plutôt rester dans sa chambre, dans son lit bien tranquillement ? Non, bien sûr que non. Mais il fallait se l'avouer, elle était quand même contente … C'est vrai après tout, elle avait passé des bons et très drôles moments la veille ! Sa meilleure amie Cornélia avait enfin lâché ce stupide Davinson pour se mettre avec ce séducteur de Sirius ! Après, ce n'était peut-être pas génial non plus, au moins Fred était fidèle, mais bon, Sirius bien plus passionné ! Elle ne verrait plus Remus de la même manière aussi, après le cinéma qu'il avait fait la veille... Elle avait réussi à mener tout le monde en bateau durant le strip-poker, et s'était assez drôle de voir le Potter se déhancher sur une musique imaginaire en déboutonnant sa chemise. Chemise... Lily était arrivée dans son dortoir et venait de retirer une chemise qu'elle portait sur elle, bien trop grande, pour rentrer dans sa douche. La chemise de Potter ! Elle portait la chemise de Potter ! Lily se traita de stupide fille en allumant le jet d'eau et se jura de ne plus jamais passer une seule soirée avec ce stupide et arrogant binoclard qui avait très probablement vu ses sous-vêtements. Elle alla même jusqu'à se promettre de ne plus lui adresser la parole. Il en serait bien trop content.
James était musclé, certainement grâce à son poste de poursuiveur, et Lily ne s'en était pas rendue compte,... Mais, pourquoi pensait-elle à cela, qu'en avait-elle à faire des beaux abdominaux et des bras musclés et accueillants de Potter, dites-moi ? Mais rien du tout, rien du tout !
Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait à courir dans les escaliers mouvants, les cheveux trempés et des énormes cernes sous les yeux, en direction de la Grande Salle. Si elle arrivait en retard, elle ne se le pardonnerait jamais. Heureusement les escaliers avaient l'air de bonne humeur et la menèrent sans détour au Rez-de-Chaussée.
Lily n'avait aucune idée de qui allait gagner la coupe des 4 maisons cette année là, les Serpentard et les Gryffondor étant très très proches (mais toujours les meilleurs ...). Tout ça à cause de qui ? Mais des Maraudeurs évidemment, qui s'évertuaient à faire perdre tous les points que la jeune fille gagnait en cours, méthodiquement, comme pour la faire enrager, en enchainant les retenues et les punitions pour avoir causé toutes sortes de problèmes...
Elle poussa lentement la lourde porte faite en bois des arbres les plus hauts de la Forêt Interdite (elle avait lu ceci dans l'Histoire de Poudlard) en fermant les yeux, et ne les rouvrit qu'en étant sûre de tout pouvoir bien voir. Elle avait prié intérieurement de voir les couleurs de Gryffondor colorer la Salle, mais... évidemment il faut dire, tout était vert et argent … Les bannières, les nappes, le faux plafond, tout ! Ça hurlait et ça criait chez les Serpentard... Il y en avait qui étaient debout sur les tables, d'autres qui riaient tellement fort qu'on les aurait cru ensorcelés. Compréhensible, ça faisait au moins 5 ans qu'ils n'avaient pas gagné la coupe. Lily était bouillante de colère. A la table des Gryffondor, vers laquelle elle se dirigeait, tout le monde était maussade. Tout le monde ? Mais non ! Ces Maraudeurs étaient encore là à rire et se pavaner ouvertement ! Mais à quoi bon se ridiculiser encore ? James Potter avait même mis ses pieds sur la table, et avait totalement décontracté, comme si tout se déroulait parfaitement bien ! Mais il voulait prouver quoi, sérieusement ? Qu'il était fort, beau, et qu'il était craint de tout le monde ? Et bien c'était raté, mais alors, raté. La belle rousse, fulminante, alla s'assoir loin d'eux, entre deux troisièmes année qui ne comprenait pas vraiment pourquoi elle se mêlait à eux, et elle enfoui sa tête dans ses bras.
Trois quart d'heure après, la cérémonie était terminée. Le Professeur Dumbledore avait fait son discours de fin d'année, remis la coupe aux Serpentard (MacGonagall avait affiché une tête d'enterrement) et prié les élèves de remonter faire un tour dans leur dortoir finir leur bagages, puisque le train partirait dans la soirée. Mais Lily n'avait pas vraiment cette idée en tête. Elle ne pensait qu'à deux choses : Vengeance et humiliation. Elle suivait déjà les maraudeurs. Où allaient-ils ? A la Salle Commune, PARFAIT. Un endroit bourré de monde qu'ils ne pouvaient pas fuir facilement une fois dedans. Elle ralentit le pas pour arriver bien après eux et s'arrêta à chaque étage pour prendre un nouvel escalier. Arrivé finalement au 7ème, et après avoir donné le mot de passe à la Grosse Dame qui avait l'air drôlement mécontente, elle entra dans la Salle Commune des Rouges. Ils étaient là, tous les quatre, occupant tous les fauteuils autour de la cheminée. Lily se plaça devant eux et prit la parole :
« Voilà, vous êtes contents ? Vous avez réussi votre coup ? Mission : ''Ne pas faire gagner la coupe aux Gryffondor'' : Réussie ? Mais oui c'est de votre faute, et je suis sûre que tout le monde ici présent le pense ! »
Lily prononça ces mots d'un ton à la fois très calme et horriblement méprisant. Sa lèvre inférieure frémissait à chaque mot. Potter essaya d'ouvrir la bouche pour lui répondre, mais avant qu'il en ai le temps, elle dégaina sa baguette et dit, d'un ton plus fort cette fois :
« Alors toi Potter, tu ouvres ta bouche et je ferais en sortes que tu ne puisse plus procréer, ok ? ». Sa baguette était pointée vers l'entrejambe du garçon, qui dans un geste de défense resserra ses cuisses. Il n'osait même pas lever les yeux vers elle, pauvre petit.
« Vous vous rendez compte, j'espère, que ce n'est à cause de personne d'autre que VOUS qu'on a pas eu la Coupe cette année ? C'est vous qui nous faites perdre des points, et pourquoi ? Parce que vous voulez qu'on vous remarque ? Mais sérieusement, ça vous sert à quoi ? Ça vous amuse de faire la guerre aux Serpentard ? Ça vous amuse d'être insolent ? Mais à part ça, vous servez à quoi ici ? Sirius, Peter, Remus, sérieusement ? Vous n'avez pas mieux à faire de votre journée ? Je ne m'adresse pas à TOI, Potter, tu es un cas désespéré. Remus, tu es préfet, et on ne va pas se le cacher, si tu as été nommé, c'est pour que tu calmes tes petits amis ! Mais tu n'es même pas capable de faire ça hein ? Et toi Peter, tu veux pas te trouver des nouveaux amis qui te traiteraient mieux que ces trois là ? Sirius, Sirius, arrête ! Arrête ! Tu es intelligent, pourquoi tu te contentes de si peu ? Oh ben tient, si on allait provoquer Servilius ? Mais tu n'es qu'un pauvre type ! Cornélia ne te mérite pas ! »
A ces mots, Sirius se redressa du siège où il était affalé et laissa s'échapper un grognement de chien. Remus regardait Lily dans le blanc des yeux, d'un air désolé. Il voulait qu'elle aie pitié de lui, mais c'était peine perdue. Et le pauvre Petitgrow s'était complètement recroquevillé sur lui même, tel un escargot baveux dans sa coquille. Pathétique.
James Potter fit une chose à laquelle Lily Evans ne s'attendait pas. Il se leva de son fauteuil, fit taire Sirius qui allait commencer à crier d'un geste de la main et parla :
« Ça va ? Tu as fini ? Tu t'es bien défoulée ? Arrête Lily, c'est pathétique ce que tu fais ! Tu veux nous humilier ? Et bien ça ne marche pas comme ça ! On est quatre, et c'est pas une fille comme toi qui va réussir à semer la zizanie entre nous, tu m'entends ? Tu n'as pas à juger notre relation. Si Peter avait eu envie de partir, il l'aurait fait depuis longtemps, si Sirius n'aime pas Severus, ce n'est pas ton problème, et en aucun cas je t'autorise à dire du mal sur sa relation avec Cornélia, tu as compris ? Jamais ! C'est pas dans mes habitudes d'attaquer une femme, mais avec toi j'aurai aucun scrupules. Et Rémus. Mais et toi ma pauvre vieille, elle te sert à quoi ton insigne ? Et toi ? Tu n'as pas le courage de nous enlever des points toi non plus, alors pourquoi tu parles ? Tu crois quoi sérieusement ? Qu'on est content, ravi que la Coupe soit aux mains de ces serpents ? C'est ce que tu crois ? Et bien tu te trompes royalement ma pauvre fille ! Mais tu ne peux pas t'en empêcher hein ? Crier sur tout ce qui bouge et juger tout le monde ? Tu ne peux pas hein ? Tu me fais pitié. »
Lily ne savait plus quoi dire. James avait parlé méprisant, et il fallait l'avouer, il l'avait touché. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Est-ce qu'il avait raison ? Peut-être bien, mais il ne fallait pas qu'elle le laisse transparaître. Le garçon se tenait toujours en face d'elle, et il ne lui restait qu'une chose à faire pour ne pas que sa réputation soit entièrement ruinée par lui : elle le gifla. D'un force phénoménale, si bien que ses lunettes avaient été arrachées et qu'il avait trébuché. Lily ne se sentit absolument pas soulagée, et tous les regards étaient fixé sur eux. Alors que le garçon portait une main à sa joue, les yeux flamboyants de colère, Lily s'enfuyait déjà dans son dortoir, avec une seule idée en tête, quitter cette école.