jeudi 27 janvier 2011

Mischiefs Managed, S.Chpt2

PARTIE I 
SIRIUS BLACK

Chapitre 2
Sirius fut réveillé au petit matin par la lumière du jour, il s'étira, et en profita pour regarder sa montre : 6h12. Il retomba sur son moelleux matelas, quand soudain il se rappela. Il n'était pas dans son grand lit à baldaquin du dortoir, mais sur un sofa de la Salle Commune des Gryffondors, et Cornélia dormait à côté de lui ! Quel bonheur ! Il tourna la tête pour la regarder mais … Personne ! Volatilisée la belle Cornélia ! Ses chaussures que Sirius avait laissées en bas du canapé aussi. Elle était donc partie.
« Où est-elle ? Qu'espérait-elle en se réveillant si tôt ? En partant comme une voleuse ? Pensa-t-il. Ne croiser personne certainement … Et voilà qu'elle n'assume pas… Elle est en couple, ça se comprend. Non non non ! Non ça ne se comprend pas ! Si elle avait vraiment passé une bonne soirée, elle serait restée avec moi, ici dans ce lit ! Ça ne devait pas se finir comme ça ! Peut-être qu'elle a passé une mauvaise soirée ? Comment le lui reprocher ? On a parlé des cours de l'Histoire de la Magie après tout ! Peut-être qu'elle s'est ennuyée. Oh non, je m'en veux ... » Il passa sa main dans ses cheveux, se frotta les yeux, espérant les rouvrir et se rendre compte que son imagination lui avait joué des tours, et qu'elle était toujours là, endormie à côté de lui. Mais il ne rêvait pas, loin de là, et s'en rendit vite compte. Il resta 10 minutes planté sur son canapé la tête entre les jambes, mais il finit par avoir froid, alors il se leva, rangea la pièce et alla prendre une douche chaude, avant de remonter au dortoir. Il y trouva Remus réveillé, il devait être environ 7 heures du matin.
« -Je suppose que tu souhaites attendre que Corny et Pete soient réveillés avant de nous raconter ton succès ? Lui demanda-t-il, un très grand sourire sincère aux lèvres.
-Il n'y a rien à raconter, répondit froidement Sirius. » Il avait le regard sombre, ses cheveux encore mouillés lui cachaient la moitié de son visage, et ses vêtements étaient crasseux. Il se changea donc silencieusement, et Remus prit une nouvelle fois la parole :

« Bon, j'ai une bonne nouvelle, ça va te remonter le moral ! Hier, James et moi on a beaucoup parlé, et on a décidé de faire une fête, pour marquer la fin de l'année, des BUSE et tout ça ! Ça va être génial, on a déjà discuté de tout ! On fait ça dans la Salle Commune de Gryffondor. On invite les Serdaigles et les Poufsouffles à l'intérieur, la Grosse Dame ne dira rien, on lui aura arrangé un rendez vous avec le vieux du tableau du 6ème étage, je ne me souviens plus comment il s'appelle... Le compte de Drazt, ou quelque chose comme ça, elle a un béguin pour lui... Pas de Serpentards évidemment, ils resteront seuls dans leurs cachots à comploter contre les nés-moldus … Je suis chargé d'aller acheter de l'alcool à Pré-au-lard, puisque je suis celui qui fait le plus âgé. Tu veux venir avec moi ? Il faudra trouver un endroit où personne ne nous connait, ce qui risque d'être assez difficile, mais on trouvera ! Peter ira chez Zonko pour la partie casse-croûte, et James s'occupe de la partie invitation, en toute discrétion -enfin j'espère, sinon MacGonagall risque de criser … Et vu qu'on va probablement gagner la Coupe de Quidditch, la fête sera encore plus grande ! Tu te souviens du match décisif qu'on avait gagné conte Poufsouffle ? Déjà là, c'était la folie, alors tu t'imagines ?! Alors ? Tu dis rien ? 
-Si si, je suis très content ! Ça va être génial ! répondit son ami avec le plus de conviction possible. Et oui je t'accompagne pour Pré-au-Lard et l'alcool, ça me changera les idées ! Par contre, ne me parle plus jamais de filles, d'accord ? Je suis dégouté à vie !
-PLUS JAMAIS ? Ouais ouais, c'est d'accord, mais c'est pas moi qui craquerai en premier, je le sens ! »
Les deux amis partirent dans un fou rire qui réveilla en sursaut James, les cheveux aplatis sur le sommet du crâne et presque crépus autour, les yeux aussi petits que ceux d'une taupe sans ses lunettes, et un filet de bave au coin des lèvres, ce qui fit repartir Remus et Sirius de plus belle dans leur rire.
« Oh les gars, je vous déteste … Il est 7h30, j'ai besoin de sommeil MOI ! » Il replongea sa tête dans l'oreiller, et se fut au tour de Peter d'émerger. Sirius trouva sa tête si mignonne au levé et il avait un tel besoin d'amour qu'il alla lui donner une grosse étreinte, infinie, à tel point que James finit par murmurer : « Ça pue le chagrin d'amour ça … Elle est pas venue ? » Sirius défit l'étreinte et murmura : « Elle est pas venue » en lançant un regard profond à Peter, que lui seul pouvait comprendre.
« Et bien c'est qu'elle ne te mérite pas, point final. Les filles sont toutes des idiotes qui ne savent pas saisir le bonheur quand il se présente juste devant elle, sur un plateau d'argent. Répondit calmement James. T'inquiète Pat', on est là nous ! Pete', où étais-tu hier ? T'as disparu, vers 20h, et on ne t'as plus revu, au point même de s'endormir avant toi !
-Hum, et bien, bafouilla l'intéressé, j'étais d'abord à la bibliothèque puis je suis sorti dans le parc pour m'entraîner à mon sortilège d'Animagi et, voilà, je n'ai pas vu le temps passer et je suis rentré vers, hum, minuit, ou une heure peut-être.
-Ah ! dit Rémus pour réponse. Je suis pressé de te voir l'exécuter parfaitement, cette métamorphose, puisque tu as apparemment travaillé 4h dessus ! En tous cas aujourd'hui, toi, Sirius et moi, on part direction Pré-au-Lard pour faire des provisions, je t'expliquerai tout en chemin ! Allez, à la douche ! »
Ils étaient tous partis dans la Salle de Bain, Sirius était seul allongé sur le lit de Peter. Qu'allait-il faire, comment allait-il se comporter quand il la verrai ? Il fallait lui parler, de toutes façons. Il descendit donc les escaliers en colimaçons qui menaient des dortoirs à la Salle Commune, et il la vit assise dans un fauteuil, sur les genoux de son petit ami officiel, Fred Davinson. « Toujours aussi belle nom d'un chien … Il faut qu'on discute, sans son pot de colle» pensa-t-il. Il s'approcha donc du couple, et dit :
« Cornélia, il faut que je te parle, en privé, message de MacGonagall. » Elle le regarda d'un air désespéré, puis tourna la tête vers Fred, lui dit qu'elle reviendrai vite et l'embrassa sur la joue. Sirius l'attendait déjà devant la sortie de la Salle. Elle le rejoignit, et ils se dirigèrent en silence vers la Salle sur demande, que Sirius ouvra et ils retrouvèrent les plats à demi commencé de la veille qui commençaient à pourrir, les bougies éteintes, les pétales fanés.
« Je ne peux pas... Je ne peux pas lui faire ça Sirius. J'ai passé une soirée … merveilleuse hier, que je n'oublierai jamais, jamais, mais je lui suis trop attaché, et lui m'aime à la folie … murmura Cornélia.
- Il survivra ! Je ne peux pas être sans toi , je ne peux pas, je pense en permanence à toi, à ta voix -il s'approcha d'elle, à ton sourire -il fit un autre pas vers elle, à ton rire -il prit sa main tremblante dans la sienne, à ton visage -il caressa de sa main libre ses longs cheveux, à ton odeur -il enfouit son visage dans son cou. S'il te plaît, ne me laisse pas !
-Non ! Je ne peux pas Sir', je ne peux pas … Je, je je … NON !»
Elle détacha l'étreinte en le poussant avec toute la force qu'elle pouvait, le projetant contre le mur et s'enfuit en courant, laissant Sirius derrière, qui se laissa glisser contre le mur où elle l'avait poussé pour s'assoir sur la dalle froide. Il enfouit sa tête dans ses bras, ne pensant plus à rien, sauf à elle, en permanence.

Aucun commentaire: