jeudi 20 janvier 2011

Mischiefs Managed, L.bonus Dim 11 Sept.

PARTIE I
LILY EVANS

Chapitre Bonus
 
 
 
Belle endormie … Belle endormie … Belle endormie... Ces mots résonnaient au fond du crâne de Lily Evans. Elle avait ouvert les yeux un instant mais la lumière du jour l'avait agressé si bien qu'elle les avait immédiatement refermés. Malgré cela, elle avait eut le temps de distinguer la personne qui se tenait au dessus d'elle et qui lui bavait presque dessus, c'est pourquoi elle murmura :
« Potter, s'il te plaît, je t'en conjure, enlève ton haleine matinale putride de mon visage et va respirer autre part. »
Le soleil tapait contre con crâne et elle sentait toujours cette chaleur humaine à côté d'elle. Elle se souvenait de tout ce qu'il s'était passé la veille, malheureusement, des bons moments mais surtout des mauvais, comme leur perte de points et du mauvais œil de MacGonagall … Elle repensait à cela et se disait qu'après tout, c'était un peu injuste, l'année était presque finie. Finie. Ce mot résonnait dans la tête de la jolie rousse et elle se demandait pourquoi. James lui fournit l'information :
« Bon allez, je vais prendre une douche, la cérémonie de fin d'année est dans moins d'un quart heure. »
En entendant ça, le cerveau de Lily manqua d'exploser. Nom d'un dragon et par les caleçons de Merlin, la cérémonie ! Allaient y être annoncé la Maison gagnante de la coupe des quatre Maisons, distribués quelques prix et déclamé le fameux discours de Dumbledore... Elle sauta littéralement du lit, manqua de se casser la figure tellement sa tête tournait et couru dans son propre dortoir pour s'y changer, non sans jeter un œil au capharnaüm qui régnait dans la pièce. Lily ne put s'empêcher de rire intérieurement en pensant au rangement que les Maraudeurs auraient à faire avant de rentrer chez eux. Bien fait ! Après tout ils l'avaient rendu en retard à cette fichue cérémonie plus qu'importante et immanquable ! Fête de fin d'année … Mais qu'elle idiotie, pourquoi y avait-elle participé après tout ? N'aurait-elle pas pu plutôt rester dans sa chambre, dans son lit bien tranquillement ? Non, bien sûr que non. Mais il fallait se l'avouer, elle était quand même contente … C'est vrai après tout, elle avait passé des bons et très drôles moments la veille ! Sa meilleure amie Cornélia avait enfin lâché ce stupide Davinson pour se mettre avec ce séducteur de Sirius ! Après, ce n'était peut-être pas génial non plus, au moins Fred était fidèle, mais bon, Sirius bien plus passionné ! Elle ne verrait plus Remus de la même manière aussi, après le cinéma qu'il avait fait la veille... Elle avait réussi à mener tout le monde en bateau durant le strip-poker, et s'était assez drôle de voir le Potter se déhancher sur une musique imaginaire en déboutonnant sa chemise. Chemise... Lily était arrivée dans son dortoir et venait de retirer une chemise qu'elle portait sur elle, bien trop grande, pour rentrer dans sa douche. La chemise de Potter ! Elle portait la chemise de Potter ! Lily se traita de stupide fille en allumant le jet d'eau et se jura de ne plus jamais passer une seule soirée avec ce stupide et arrogant binoclard qui avait très probablement vu ses sous-vêtements. Elle alla même jusqu'à se promettre de ne plus lui adresser la parole. Il en serait bien trop content.
James était musclé, certainement grâce à son poste de poursuiveur, et Lily ne s'en était pas rendue compte,... Mais, pourquoi pensait-elle à cela, qu'en avait-elle à faire des beaux abdominaux et des bras musclés et accueillants de Potter, dites-moi ? Mais rien du tout, rien du tout !
Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait à courir dans les escaliers mouvants, les cheveux trempés et des énormes cernes sous les yeux, en direction de la Grande Salle. Si elle arrivait en retard, elle ne se le pardonnerait jamais. Heureusement les escaliers avaient l'air de bonne humeur et la menèrent sans détour au Rez-de-Chaussée.
Lily n'avait aucune idée de qui allait gagner la coupe des 4 maisons cette année là, les Serpentard et les Gryffondor étant très très proches (mais toujours les meilleurs ...). Tout ça à cause de qui ? Mais des Maraudeurs évidemment, qui s'évertuaient à faire perdre tous les points que la jeune fille gagnait en cours, méthodiquement, comme pour la faire enrager, en enchainant les retenues et les punitions pour avoir causé toutes sortes de problèmes...
Elle poussa lentement la lourde porte faite en bois des arbres les plus hauts de la Forêt Interdite (elle avait lu ceci dans l'Histoire de Poudlard) en fermant les yeux, et ne les rouvrit qu'en étant sûre de tout pouvoir bien voir. Elle avait prié intérieurement de voir les couleurs de Gryffondor colorer la Salle, mais... évidemment il faut dire, tout était vert et argent … Les bannières, les nappes, le faux plafond, tout ! Ça hurlait et ça criait chez les Serpentard... Il y en avait qui étaient debout sur les tables, d'autres qui riaient tellement fort qu'on les aurait cru ensorcelés. Compréhensible, ça faisait au moins 5 ans qu'ils n'avaient pas gagné la coupe. Lily était bouillante de colère. A la table des Gryffondor, vers laquelle elle se dirigeait, tout le monde était maussade. Tout le monde ? Mais non ! Ces Maraudeurs étaient encore là à rire et se pavaner ouvertement ! Mais à quoi bon se ridiculiser encore ? James Potter avait même mis ses pieds sur la table, et avait totalement décontracté, comme si tout se déroulait parfaitement bien ! Mais il voulait prouver quoi, sérieusement ? Qu'il était fort, beau, et qu'il était craint de tout le monde ? Et bien c'était raté, mais alors, raté. La belle rousse, fulminante, alla s'assoir loin d'eux, entre deux troisièmes année qui ne comprenait pas vraiment pourquoi elle se mêlait à eux, et elle enfoui sa tête dans ses bras.
Trois quart d'heure après, la cérémonie était terminée. Le Professeur Dumbledore avait fait son discours de fin d'année, remis la coupe aux Serpentard (MacGonagall avait affiché une tête d'enterrement) et prié les élèves de remonter faire un tour dans leur dortoir finir leur bagages, puisque le train partirait dans la soirée. Mais Lily n'avait pas vraiment cette idée en tête. Elle ne pensait qu'à deux choses : Vengeance et humiliation. Elle suivait déjà les maraudeurs. Où allaient-ils ? A la Salle Commune, PARFAIT. Un endroit bourré de monde qu'ils ne pouvaient pas fuir facilement une fois dedans. Elle ralentit le pas pour arriver bien après eux et s'arrêta à chaque étage pour prendre un nouvel escalier. Arrivé finalement au 7ème, et après avoir donné le mot de passe à la Grosse Dame qui avait l'air drôlement mécontente, elle entra dans la Salle Commune des Rouges. Ils étaient là, tous les quatre, occupant tous les fauteuils autour de la cheminée. Lily se plaça devant eux et prit la parole :
« Voilà, vous êtes contents ? Vous avez réussi votre coup ? Mission : ''Ne pas faire gagner la coupe aux Gryffondor'' : Réussie ? Mais oui c'est de votre faute, et je suis sûre que tout le monde ici présent le pense ! »
Lily prononça ces mots d'un ton à la fois très calme et horriblement méprisant. Sa lèvre inférieure frémissait à chaque mot. Potter essaya d'ouvrir la bouche pour lui répondre, mais avant qu'il en ai le temps, elle dégaina sa baguette et dit, d'un ton plus fort cette fois :
« Alors toi Potter, tu ouvres ta bouche et je ferais en sortes que tu ne puisse plus procréer, ok ? ». Sa baguette était pointée vers l'entrejambe du garçon, qui dans un geste de défense resserra ses cuisses. Il n'osait même pas lever les yeux vers elle, pauvre petit.
« Vous vous rendez compte, j'espère, que ce n'est à cause de personne d'autre que VOUS qu'on a pas eu la Coupe cette année ? C'est vous qui nous faites perdre des points, et pourquoi ? Parce que vous voulez qu'on vous remarque ? Mais sérieusement, ça vous sert à quoi ? Ça vous amuse de faire la guerre aux Serpentard ? Ça vous amuse d'être insolent ? Mais à part ça, vous servez à quoi ici ? Sirius, Peter, Remus, sérieusement ? Vous n'avez pas mieux à faire de votre journée ? Je ne m'adresse pas à TOI, Potter, tu es un cas désespéré. Remus, tu es préfet, et on ne va pas se le cacher, si tu as été nommé, c'est pour que tu calmes tes petits amis ! Mais tu n'es même pas capable de faire ça hein ? Et toi Peter, tu veux pas te trouver des nouveaux amis qui te traiteraient mieux que ces trois là ? Sirius, Sirius, arrête ! Arrête ! Tu es intelligent, pourquoi tu te contentes de si peu ? Oh ben tient, si on allait provoquer Servilius ? Mais tu n'es qu'un pauvre type ! Cornélia ne te mérite pas ! »
A ces mots, Sirius se redressa du siège où il était affalé et laissa s'échapper un grognement de chien. Remus regardait Lily dans le blanc des yeux, d'un air désolé. Il voulait qu'elle aie pitié de lui, mais c'était peine perdue. Et le pauvre Petitgrow s'était complètement recroquevillé sur lui même, tel un escargot baveux dans sa coquille. Pathétique.
James Potter fit une chose à laquelle Lily Evans ne s'attendait pas. Il se leva de son fauteuil, fit taire Sirius qui allait commencer à crier d'un geste de la main et parla :
« Ça va ? Tu as fini ? Tu t'es bien défoulée ? Arrête Lily, c'est pathétique ce que tu fais ! Tu veux nous humilier ? Et bien ça ne marche pas comme ça ! On est quatre, et c'est pas une fille comme toi qui va réussir à semer la zizanie entre nous, tu m'entends ? Tu n'as pas à juger notre relation. Si Peter avait eu envie de partir, il l'aurait fait depuis longtemps, si Sirius n'aime pas Severus, ce n'est pas ton problème, et en aucun cas je t'autorise à dire du mal sur sa relation avec Cornélia, tu as compris ? Jamais ! C'est pas dans mes habitudes d'attaquer une femme, mais avec toi j'aurai aucun scrupules. Et Rémus. Mais et toi ma pauvre vieille, elle te sert à quoi ton insigne ? Et toi ? Tu n'as pas le courage de nous enlever des points toi non plus, alors pourquoi tu parles ? Tu crois quoi sérieusement ? Qu'on est content, ravi que la Coupe soit aux mains de ces serpents ? C'est ce que tu crois ? Et bien tu te trompes royalement ma pauvre fille ! Mais tu ne peux pas t'en empêcher hein ? Crier sur tout ce qui bouge et juger tout le monde ? Tu ne peux pas hein ? Tu me fais pitié. »
Lily ne savait plus quoi dire. James avait parlé méprisant, et il fallait l'avouer, il l'avait touché. Elle en avait presque les larmes aux yeux. Est-ce qu'il avait raison ? Peut-être bien, mais il ne fallait pas qu'elle le laisse transparaître. Le garçon se tenait toujours en face d'elle, et il ne lui restait qu'une chose à faire pour ne pas que sa réputation soit entièrement ruinée par lui : elle le gifla. D'un force phénoménale, si bien que ses lunettes avaient été arrachées et qu'il avait trébuché. Lily ne se sentit absolument pas soulagée, et tous les regards étaient fixé sur eux. Alors que le garçon portait une main à sa joue, les yeux flamboyants de colère, Lily s'enfuyait déjà dans son dortoir, avec une seule idée en tête, quitter cette école.

1 commentaire:

Prisca. a dit…

OMG, meuf t'écris vraiment trop bien. (haha normal, t'es une L de fifou maintenant! A Monet quoi! Bref) ♥