vendredi 28 janvier 2011

Mischiefs Managed, P.Chpt1

PARTIE I 
PETER PETITGREW 

Chapitre I
Cornélia avait du retard, et Peter commençait à avoir des fourmis dans les jambes à force de rester à genoux dans le coin. Soudain, il entendit des voix. « Enfin ! » se dit-il ! Il voyait dans l'ouverture de la porte Cornélia, de dos. Il est vrai qu'elle était belle... Ses jambes étaient infinies, et ses longs cheveux noirs allongeaient encore plus sa silhouette. Elle portait une jupe en cuir rouge très courte, avec des collants d'un noir mat, des chaussures noires à talons élevés, comme toujours, et un haut beige, qui laissait voir une partie de sa poitrine. Puis elle se retourna, et il aperçut son visage. Un trait épais de khôl noir entouraient ses yeux noisette, garnis de long cils, ses lèvres pulpeuses avaient été colorées par un rouge à lèvres de la même couleur que sa jupe. Autour de son visage ses cheveux formaient des légères et adorables petites boucles brunes. Peter était jaloux. Il voulait pouvoir au moins espérer avoir une fille comme celle-là rien que pour elle, et au lieu de ça de quoi rêvait-il ? De réussir sa métamorphose d'Animagi sans passer par le stade lombric …
Cornélia poussa la porte, entra dans la pièce, poussa un cri d'étonnement que seul Peter remarqua, car elle se ressaisit aussitôt, se tourna vers Sirius et lança :
« Bon, on s'assoie ? Tu m'as amené ici, autant en profiter, et manger ! » Quasiment une seconde plus tard, Sirius écartait un chaise de la table pour lui permettre de se poser dessus, ce qu'elle fit avec une grâce inconditionnée. La nourriture était servie dans des plats en argent, le premier contenait une salade de tomates, « assaisonnée par mes soins avec du vinaigre Balsomique, du Bisalic et du fromage italien » ajouta Sirius, le second les fameuses pâtes alla bolognese, et le troisième de la glace à la vanille, qui restait magiquement froide. Ils commencèrent à manger en silence, et Peter s'ennuyait, il allait finir par regretter d'être venu ! Soudain, Cornélia lança, avec un grand sourire qui révélait ses dents d'une blancheur infinie :
« Alors, tu voulais me dire quelque chose, tu m'as dit que c'était très urgent, qu'il y a-t-il ? »

Peter vit le visage de Sirius virer au vert. Apparemment rien ne se passait comme il l'avait imaginé... Il n'entendit seulement qu'un murmure sortir de la bouche de son ami en guise de réponse, et n'était apparemment pas le seul puisque Cornélia elle-même lui demanda de répéter. Et là, Sirius se leva. Il agita ses boucles brunes ténébreuses, réajusta son jean noir moulant et se plaça devant Cornélia, puis lui dit : « Tu me plais. Tu me plais depuis, depuis... depuis longtemps maintenant, et tu as l'audace de me résister. J'aime pas ça. J'aime pas savoir que je ne peux pas avoir la fille la plus belle au monde, la fille qui me plaît dans mes bras, mais que je puisse avoir toutes les autres. J'aime pas ne pas pouvoir sentir ton odeur tous les jours, mais que cet idiot de Fred Davinson, un quatrième année en plus, le puisse. Je n'aime ça, je suis jaloux et possessif, désolé. Alors si je t'ai demandé de me rejoindre ce soir dans cette salle, c'est pour te demander cela : Veux-tu, Cornélia, devenir, pour l'instant, ma petite amie ? »
Peter fût très étonné, et beaucoup plus que elle apparemment ! Il avait eu tant de courage, à tout lui dire, comme cela, directement, sans hésitation aucune ! Elle paraissait complètement indifférente à cette déclaration, et Peter commençait à penser qu'elle était peut-être constituée uniquement de marbre... Sirius attendait une réponse, toujours debout devant elle, un grand sourire au lèvres, quelque peu forcé peut-être. Après quelque minutes, elle dit :
« Je m'en doutait à vrai dire, je le savais même, mais je voulais que ça sorte, que ça sorte de ta propre bouche. » Elle se leva, le prit par la main et lui murmura : « Allez, viens ! »

Ils étaient partis très très vite, en courant, vers le parc apparemment, peut-être même vers le Lac, et Peter avait beaucoup de mal à les suivre, car il devait en effet courir et tenir la cape au dessus de sa tête en même temps ! Quand il arriva devant la pelouse verdoyante du parc, près du Lac, il lui semblait avoir loupé quelque chose. Cornélia était allongée par terre, dans l'herbe, Sirius à quatre pattes au dessus d'elle, l'embrassant passionnément. Il ne voyait quasiment rien, et était très déçu d'avoir raté le début leur amour, leur premier baiser.
Soudain, Sirius arrêta l'étreinte, et se coucha à côté de sa bien aimée, et commença à lui montrer les étoiles. Ils discutèrent pendant des heures, allongés sur cette pelouse, s'interrompant parfois pour d'autre longs baisers. Peter s'étaient assis et adossé contre un arbre, il était près de deux heures du matin et commençait à fatiguer. Les voix ne s'entendaient presque plus, si ce n'est plus du tout, et Peter sombra dans un sommeil profond.
Quelque minutes plus tard, en tous cas c'est ce dont il avait l'impression, quelqu'un lui arracha sa couverture -la cape- et il reconnu Sirius, portant la belle Cornélia endormie.
« Allez viens Peter … Tu ronfles comme un vieux porc, t'aurais pu la réveiller ! Je vais la remonter et la déposer dans son lit. T'inquiète je t'en veux pas de m'avoir suivit; dit-il avec un sourire chaleureux. Tu ne raconte ça à personne d'accord ? Pas même à James, ni Remus, je veux le faire moi-même, OK ?
-D'accord d'accord ! répondit Peter. Waaaaa Pat', ce que tu as géré ! Ta déclaration dans la Salle...
-Ah parce que t'y étais aussi ! Ben dit-donc, tu t'es privé de rien ! S'amusa Sirius
-Ben non attends ! Bref, tout ce qu'il y a de plus romantique ! Je dois t'avouer que sur la fin je me suis un peu ennuyé … Mais bon, j'ai quand même passé une très bonne soirée !
-HAHAHA content que ça t'ai plût mon vieux ! »
Ils passèrent le tableau de la grosse Dame endormie quelque minutes plus tard, et Sirius se rappela qu'il n'avait pas accès au dortoir des filles, formellement interdit aux garçons, et que donc par conséquent il ne pourrait pas déposer la belle dans son lit. Il ne voulait pas la réveiller, et il avoua à Peter que ça l'arrangeait, qu'elle était magnifique quand elle dormait. Il l'a déposa donc dans un canapé, le plus moelleux de la salle, et il ordonna à Peter d'aller se coucher mais celui ci eu le temps de voir que Sirius rapprochant un deuxième canapé du premier, de s'allonger dedans, de manière à pouvoir rester à côté d'elle toute la nuit...


2 commentaires:

Prisca. a dit…

Meuf, j'aurai lu le texte sans savoir qu'il était de toi, je t'aurai reconnu rien qu'avec le "HAHAHA"! Mais j'adore ;P

Lou a dit…

Merciiiiii <3